Les Immanquables de la Presqu’île
Depuis votre chambre ou depuis le restaurant, vous pourrez admirer par beau temps le Phare de la Teignouse auquel le nom de notre rue fait référence. Ce phare a été construit en 1843 pour aider les bateaux à passer le passage de la Teignouse (bras de mer entre Houat et Quiberon).
Les Immanquables de la Presqu’île
La presqu’île de Quiberon est habitée depuis la préhistoire. Du passage de ces ancêtres il nous reste quelques fragments visibles ou invisibles. Vous pourrez en voir des traces à travers les menhirs et dolmen disséminés sur tout notre territoire, y compris l’alignement de Kerbourgnec (pas loin de l’église de Saint Pierre Quiberon), ou les sépultures qui surplombent Port Blanc. Dans les invisibles, sachez que des sépultures datant du néolithique ont été trouvées sur l’Ilot Téviec et des traces d’habitats ont été trouvées à la Pointe du Beg er Vil. Allée couverte de la Pointe de Guéritte, Dolmen du Conguel, Menhir de Goulvarc’h, Menhir couché (en deux partie) du Manémeur, Tumulus de Kerniscop…
Lors des grandes marées basses, vous pourrez voir depuis la grande plage de Penthièvre côté baie, la fin de l’alignement de Kerbourgnec et son cromlec’h.
La mer était beaucoup plus basse qu’à présent et la baie était en partie une prairie. Avec la fin de l’ère glaciaire, la presqu’ile devient une île. Son accès est rendu difficile car son seul accès piéton se fait par les marais en passant par le village de Sainte
Barbe (charmant village ancien sur la commune de Plouharnel). Il faudra attendre le VIIIème siècle pour que l’île devienne presqu’île.
Nous avons très peu de traces de l’Antiquité sur la presqu’ile, que ce soit des Vénètes ou des Romains. Seul subsistent une stèle trouvée dans le village de Kerné, ainsi que des tessons de poteries visibles à la maison du Patrimoine de Quiberon. Le Moyen Age nous laissera la chapelle Saint Clément et son cimetière médiéval dont les premières fondations datent du IVème siècle.
Nous savons en revanche que Quiberon a sans doute connu les Vikings car la sépulture d’un chef Viking a été découverte sur l’île de Groix.
Le XVIIIème siècle a été riche en émotions pour la presqu’île puisqu’à la suite du débarquement des Anglais en 1746, la presqu’île est pillée et brûlée. Le gouverneur ordonne donc la construction du Fort de Penthièvre pour défendre la presqu’île.
Après la Révolution, ce sont les Chouans qui ravagent la région avec à leur tête Georges Cadoudal (dont le mausolée se situe à côté d’Auray). Les royalistes émigrés en Angleterre débarquent sur la plage du Porigo en 1795, ils sont rejoints par les Chouans qui s’allient à eux et perdent face à l’armée du Général Hoche (statue sur la place du marché à Port Maria). La majorité des royalistes et des chouans sont arrêtés, ils seront soit emprisonnés, soit guillotinés, soit fusillés. Une stèle devant la plage du Porigo rappelle à tous ce souvenir et le musée de la Chouannerie se situe juste à l’entrée de la presqu’île dans un ancien bunker.
L’ère Industrielle apporte elle aussi son lot de nouvelles constructions. Les soyeux Lyonnais aiment venir en vacances sur la presqu’ile et font construire leurs résidences secondaires. Ainsi le Château Turpault à côté de l’embarcadère de Port Maria, sur la Pointe de Beg er Lann, en est l’exemple le plus emblématique de cette période. Les grandes maisons le long de la Grande Plage font également partie de cette période.
Les usines de sardines fleurissent à Quiberon, et la ville devient le plus grand port sardinier de France. Ils ne subsistent que 2 usines actuellement, mais imaginez à l’époque il y avait jusqu’à 13 conserveries dans les années 50 !
Beaucoup de célébrités du XIXème et XXème aiment venir à Quiberon pour se reposer ou font une halte à Quiberon avant de partir pour Belle-Ile : Flaubert, Sarah Bernard, Comte Robert de Montesquiou, Raynaldo Hahn ou Edmond Rostand. Ces célébrités séjournent le plus souvent à l’Hôtel de France, actuel Hôtel de Ville de Quiberon. Une fresque sur le côté du bâtiment a été crée afin de rappeler aux gens les personnes célèbres qui sont venues séjourner à Quiberon.
La Seconde Guerre Mondiale a laissé quelques traces visibles, notamment les bunkers qui jalonnent le long de la Côte Sauvage. Le musée de la Chouannerie a étéinstaller dans l’ancien bunker qui servait à surveiller le port de Lorient. Lors de la libération, la presqu’île faisait partie de la poche de Lorient, elle fut donc partie des dernières villes à être libérée.
La Côte Sauvage a servi longtemps de terrain d’entrainement militaire, c’est pourquoi on peut y voir des restants de fils barbelés, de terrain de tir, etc… Depuis les années 90, elle appartient au Conservatoire National du Littoral.
En 1964, l’institut de Thalassothérapie Louison Bobet voit le jour sous la direction de Louison Bobet (ancien cycliste).